Chrislin Fenhril

Nom: Fenhril

Prénom: Chrislin

Âge: 20 ans

Etat de naissance : Pennsylvanie

Caractère : Chrislin a grandi dans une famille où le père de famille était considéré comme le modèle et la référence. Il accorde donc une grande importance à l'autorité des supérieurs, et n'obéit qu'au plus haut placé par obligation, mais surtout à celui qui respecte les règles d'un jeu qu'il maîtrise le moins. Il obéirait au mondre désir de celui qui saurait l'approvoiser, à condition que celui-ci se montre réellement à la hauteur de l'autorité qu'il recherche inconsciemment. Sage, calme et obéissant si on ne lui cherche pas des noises, il peut aussi se montrer provocateur et rebelle à tout dès qu'on l'énerve., et passer d'un état à l'autre selon qu'on l'apprivoise ou qu'on l'exite. Maniaque, il déteste ce qui n'est pas ordonné et précis, que ce soit les objets, les paroles, les gestes ou les attitudes. Petit, il s'énervait déjà tout seul quand ses vêtements ou sa chambre n'étaient pas rangés impeccablement, et encore moins quand sa mère lui ébouriffait ses cheveux qu'il avait mis une bonne heure à coiffer, jusqu'à ce que son père lui crie dessus et qu'il redevienne tout sage.

Physique : Chrislin est un jeune homme qui se considère comme plutôt bien fait, et a l'habitude d'entretenir son corps avec une heure de sport suivi d'une heure de douche par jour, ce qui fait de lui un adolescent bien bâti. Il déteste qu'on lui fasse des remarques sur son style, autant son style de vie et son passé que sur ses habitudes vestimentaires. Toujours habillé d'une chemise impeccablement blanche, d'un pantalon beige ou d'un jean bleu marine toujours en contraste avec sa chemise, il affectionne les vestes voire les capes qu'il trouve d'une classe indiscutable, et déteste les bandanas, casquettes ou autres fioritures. Il ne porte aucun aure bijou qu'une étrange chaîne en argent qu'il garde toujours autour du cou et qu'il ne quitte jamais. Elle est d'aspect assez discret bien que d'un gris argenté brillant, avec comme pendentif un louveteau qu'il décrit toujours comme rebelle et libre, et qu'il affectionne énormément à caresser machinalement du bout du doigt, et il serait prêt à tuer quiconque autre que lui oserait y toucher.

Ce pour quoi vous êtes ici : Homicide volontaire prémédité

Histoire : Chrislin est né de parents tout à fait normaux, et connut une enfance des plus banales. Mais cela ne dura pas longtemps. A 10 ans, il apprit que cette réalité n'était qu'une apparente tranquilité, et que son père passait plus de temps avec sa maîtresse qu'avec sa femme. Ses parents finirent par divorcer le jour de ses 10 ans et sa mère eut la garde de Chrislin. Se méfiant à présent de tous les hommes, sa mère le confia pendant sa semaine de garde à son oncle dont il n'avait aucune confiance. Il passa un premier mois sans soucis avec avec son oncle qu'il était obligé d'appeler père, ce qui rendait Shun, le fils unique de cette nouvelle famille, un chinois adopté lors d'un voyage soi-disant touristique de son oncle, encore plus secrètement jaloux de cet intrus, Chrislin ayant eu de la chance d'avoir un père et une mère, et pas lui.
Mais Chrislin avait raison de se méfier, car au bout d'un mois d'innocence naïve, il se retrouva seul avec son oncle, Shun étant parti à une soirée avec ses amis. Il étaient tranquillement assis dans le canapé à regarder la télévision, quand Chrislin sentit une main se poser sur son genou. Il se raidit et ne bougea pas, n'osant faire un mouvement, ni même baisser les yeux, de peur de déranger son oncle qui avait l'air concentré sur l'émission à la télévision et ne semblait avoir rien remarqué. Il resta donc stoïque, alors que la main caressait doucement sa cuisse, et remontait de plus en plus haut. Il déglutit péniblement, et s'appêtait à demander à son oncle des explications, mais sans même entendre la question, celui-ci lui disait déjà :
"Tu sais, Chrislin, la plupart des orphelins de ton genre traînent dans les rues, s'ils ne meurent pas de faim dehors. Tu as la chance d'avoir trouvé une famille aussi accueillante, alors que tu n'es qu'un fardeau qu'il faut nourrir et loger. Heureusement encore qu'on me paie pour te garder, alors estime-toi heureux de ta situation."
Chrislin, entendant ces paroles autant blessantes que réalistes pour lui, n'opposa plus aucune réaction et se laissa caresser, de plus en plus intimement, partagé entre le désir qui montait malgré une répugnance vis-à-vis de la situation et de sa fierté. Quand Shun arriva tard dans la soirée, découvrant que son père était allé plus loin que lui dans l'utilisation de son jouet favori, il devint jaloux et réclama sa part. Chrislin, comprenant que ce qu'il risquait de vivre allait être pire que la honte qu'il ressentait déjà, laissa complètement aller son côté le plus noir qu'il avait pourtant tout fait pour garder au fond de lui. Il était à deux doigts d'étrangler son oncle, et... se ravisa à la dernière minute, voyant que la masse humaine entre ses doigts ne bougeait presque plus et devenait presque blanche. Il écarta doucement ses doigts un après l'autre, et le seul mot qu'il prononça de la soirée, avant d'aller s'enfermer dans la chambre, fut :
"il bouge plus ? c'est même plus marrant..."
Il regretta pendant une semaine son acte, mais encore plus ses mots qui semblaient ne pas venir de lui. A la fin de la semaine, voyant qu'il était redevenu docile, "père et le chinois" revinrent à la charge, lui faisant regretter à chaque seconde le seul signe de rebellion qu'il avait osé commettre. Ils lui firent comprendre à force de répétitions de paroles blessantes, qu'il était leur objet, ingrat et effronté, qu'il fallait dresser. Il finit lui même par se convaincre qu'il devait avoir de la chance d'être recueilli par eux plutôt que de traîner dans les rues.
Et quand son oncle, suite à un voyage avec son fils, le laissa dans un centre d'accueil pendant un mois, le fait de subir d'autres humiliations d'autres personnes que les deux seuls qui avaient droit de vie ou de mort sur lui fit rejaillir son côté noir. Il réfléchit pendant tout le mois à son acte et, le dernier jour avant son retour chez son oncle, il égorgea un après l'autre à mains nues chaque occupant du centre.
Croyant que son oncle allait enfin être fier de lui de lui avoir laissé le privilège de le toucher, il se présenta à lui les mains rouges de sang, un sourire presque innocent aux lèvres. Il fut incarcéré le lendemain même au centre de rédemption, ne comprenant pas ce pour quoi on l'avait accusé, et se créant même une double personnalité dûe à son rejet de son côté noir. Cependant, il était convaincu d'une seule chose, il avait failli à son honneur même ne sachant comment, et il devrait trouver celui qui lui permettrait de se racheter...

Particularités :Sa chaîne en argent qu'il cache dans sa chemise, et qu'il considère presque comme sa seule et unique qu'il puisse aimer. Et des cicatrices sur tout le long du dos qu'il fait tout pour que personne ne le remarque, ainsi qu'une cicatrice le long du poignet droit... Parce qu'il est gaucher.